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Soyons précis pour qualifier et différencier les « intercos » en consolidation

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Le chapitre que nous publions aujourd’hui dans l’encart  « Guide de la consolidation » n’intéressera pas à priori les consolideurs chevronnés.

36. Principes généraux d’élimination des comptes intragroupes

En effet, la réconciliation des « intercos » est à priori laissée aux « juniors » des équipes de consolidation, et souvent même aux stagiaires, qui entrent ainsi dans la profession par la porte des « écarts intercos » à résoudre de toute urgence.

Et pourtant le traitement correct des opérations intragroupes est une des bases sur lesquelles s’appuiera tout bon processus de consolidation. J’y reviendrai, tant sur le plan des procédures que des outils qui permettent d’y voir clair.

Je constate que les mots sont importants, car derrière eux les concepts sont différents. Je rappelle que le mot « intercos » est souvent utilisé à tort et à travers pour décrire tous les traitements d’élimination des « intragroupes » . Il faut être plus précis. Lisez le billet, on y distingue bien :

1. Les opérations intragroupes « réciproques », d’une part :

  • Il s’agit des opérations réalisées entre entités du périmètre et dont la réciprocité est à priori parfaite dans les comptes (une créance dans une entité entraîne une dette du même montant dans l’autre, de même pour les charges et les produits),
  • Les comptes générés par ces opérations sont dits « intercompagnies » ou « intercos ». On parle ainsi couramment dans le processus de consolidation de l’étape « d’élimination des intercos » du bilan et du compte de résultat.

2.  Les opérations intragroupes non réciproque, d’autre part :

  • Il s’agit des opérations réalisées entre entités du périmètre et dont la comptabilisation n’est pas réciproque (résultat dans une entité et pas dans l’autre, lors d’une cession d’immobilisation intragroupe par exemple.),
  • On ne parle plus dans ce cas « d’intercos », mais d’opérations « non réciproques ».

La différence est importante : l’élimination en consolidation des premières n’affecte jamais le résultat consolidé, l’élimination de la seconde catégorie impacte les produits et charges, et les capitaux propres.

Bonne lecture, vous avez des exemples !